Des nouvelles du front !

Dans les précédents chapitres, j’ai indiqué que de nombreux professionnels de l’accompagnement des convois exceptionnels (conducteurs de voiture-pilote et guideurs) avaient fait remonter aux instances gouvernementales la situation catastrophique dans laquelle il nous est demandé et imposé de travailler.

J’ai indiqué que certaines de nos demandes avaient fait l’objet de réponses mais à chaque fois la même, une réponse « politicienne » par excellence, à chaque fois un magistral bottage en touche, au final un magnifique aveu d’incompétence car lorsque l’on a la chance d’avoir eu une réponse on ne peut que constater que dans la « stratosphère », ils ne connaissent pas mais alors pas du tout la réalité du monde d’en bas.

Il y a quelques mois, j’ai adressé un nouveau courrier au Président de la République.

Je me suis étonné que les instructions qui avaient semble t’il été données « aux services concernés » n’aient pas été suivies d’effet ou tout au moins d’une réponse… car l’ancien ministre de l’intérieur appelé entre temps à d’autres fonctions n’avait pas daigné répondre…

Dans mon deuxième courrier, j’ai été assez « acide » « acerbe » dénonçant la culture de « SECURITE RENTIERE » ou non plus de « SECURITE ROUTIERE »  et des priorités en la matière qui ne trouvent que leur fondement dans le redressement des finances de l’état alors que dans le même temps, certains dangers, certaines déviances, tricheries, fausses déclarations connues et dénoncées (même les services chargés de la délivrance des autorisations ne sont pas dupe et ont fait remonter les informations mais… cela ne bouge pas) n’émeuvent aucunement ceux qui à la tête de l’état sont chargés de nous protéger.

J’ignore si « ma mauvaise humeur » aura pour conséquence de réveiller une nouvelle fois mon percepteur… (Je suis peut-être « parano » ?)

Ceci étant, j’ai reçu il y a plusieurs semaines un courrier venant du cabinet de la Présidence avec je cite : « Soyez assuré de l’attention portée à vos préoccupations réitérées concernant les conditions d’activité d’escorte des convois exceptionnels »

Hier,  jeudi 18 septembre 2014, j’ai reçu un courrier du chef du cabinet du Ministère de l’Intérieur m’indiquant : « Soyez assuré que j’en ai pris connaissance avec attention »

Il m’indique qu’il a chargé le Préfet, délégué à la sécurité et à la circulation routière, aux fins d’un examen approprié, à l’issue duquel je ne vais pas manquer d’être tenu informé de la suite qui aura pu être réservée à ma démarche.

ESPOIR : Que l’on daigne enfin s’occuper de TOUS les problèmes, celui-ci en étant un, et un de taille. Une règlementation faite à la hâte par des gens qui n’y connaissent rien mais croient tout savoir sur tout.

Que l’on daigne ENFIN faire venir autour de la table des gens de terrain, pas « uniquement » ceux qui tirent les ficelles du cordon de la bourse du Transport (qui pour certains se moquent bien de NOTRE sécurité). Ceux qui au quotidien transpirent et éprouvent des difficultés à faire avancer les convois en sécurité car : CERTAINS USAGERS NE SAVENT PAS QUI NOUS SOMMES ET A QUOI NOUS SERVONS – SE MOQUENT ROYALEMENT DES MOTOS JAUNES ET DES VP CAR NOUS N’AVONS AUCUN POUVOIR DE POLICE – PAS DE FEUX BLEUS = ENGIN DE CHANTIER donc JE PASSE –  ETC…

Il est grand temps que nous puissions obtenir certaines prérogatives et je pense une immense majorité n’est pas contre que celles-ci soient données de façon réversibles à savoir une habilitation qui puisse être suspendue par l’autorité administrative en cas de conduite addictive, comportement scandaleux dans l’exercice de la profession.

Il ne reste plus qu’à attendre l’examen annoncé, une réponse satisfaisante, des avancées concrètes quant à la règlementation, QUE L’ON S’OCCUPE ENFIN DE NOUS.

Cela fait très longtemps, trop longtemps que cela dure, espérons ne pas devoir attendre la gestation de l’éléphante pour que quelque chose sorte enfin.

Je ne vais pas manquer de vous indiquer la suite qui sera donnée.